Exemples de premiumisation choisis

Le concept expliqué ici

La Bento Box,
ou comment premiumiser les rester du dîner rapportés au bureau.

Le John's Phone ou la premiumisation de la décroissance :
comment rendre luxueux le téléphone le plus simple du monde.

Pre-miumi-sons

La premiumisation chez le Champagne Krug
"Non, moi, c'est plutôt la com' que le marketing, ai-je répondu à un ami d'amie qui se demandait s'il pouvait me présenter à ses collègues. Ce sont bien deux métiers différents - il acquiesce - Mais je trouve que pour réaliser de bons projets de communication, il faut connaître certains rouages du marketing". Là, c'est notre amie commune qui acquiesce. Il faut dire qu'on a fait du marketing de projet ensemble.

Un des procédé marketing que j'utilise en com' : la premiumisation.

C'est tout simple, voici un exemple : créer un packaging luxueux pour un produit afin le rendre plus luxueux (le faire monter en gamme, le premiumiser) et, en général, de le vendre plus cher.
C'est un procédé ultra utilisé dans les produits de luxe (coffret pour alcool, parfum, chocolats, voire DVDs ou Blu-ray, ...).
Le consommateur achète l'objet presqu'autant que son contenant. Une image, un cadeau prêt-à-offrir, un produit plus luxueux que le produit original.
On peut déplorer une imposture commerciale mais le concept même mérite de s'y intéresser.

Premiumiser un projet de com', c'est avant tout chercher à attirer son public,  afin d'augmenter la visibilité et donc l'efficacité des outils de com'. C'est, par exemple, réaliser de belles plaquettes, un site un peu luxueux, un annuaire plus joli qu'un autre. Cela peut ne pas coûter plus cher qu'un projet classique.
Evidemment, premiumiser un outil mal pensé ne sert à rien, c'est même une catastrophe. Dans certains cas, c'est une des phases de réalisation qu'il convient de prendre en compte, seulement.

L'excellence opérationnelle en agence de com': juste une idée

A force de communiquer sur l'excellence opérationnelle, les agences devraient parfois s'inspirer de ce concept industriel.

Je travaille depuis six mois dans un grand groupe français du secteur de l'énergie. Un challenge qui me correspond d'autant plus qu'il touche à des sujets concrets, ancrés dans le quotidien de tous et constitue un des grands challenges du siècle.
Ce poste me plait aussi parce que, grâce à la dimension du groupe, les actions de communication permettent une véritable ampleur : on peut faire appel à de vrais bons, (et chers) professionnels.

Or passer côté annonceur après avoir été en agence rend exigent.

Textes truffés de fautes, chartes graphiques manifestement non lues, trop pauvre définition d'image de fichiers imprimés, modifications qui réapparaissent après avoir été corrigées, ... Je suis face à ses manques de professionnalisme toutes les semaines et me rends compte qu'un bon prestataire est aussi rare et précieux qu'un bon garagiste ou qu'un coiffeur capable de faire qqch de mes cheveux, pour prendre un exemple réellement parlant.

Résultat, je distribue les bons points, conserve les cartes de visites comme des Panini collectors, n'hésite pas à accepter et à défendre un devis beaucoup plus cher qu'un autre quand j'ai eu affaire à un véritable consultant plutôt qu'à un seul commercial. 

L'excellence opérationnelle en entreprise, c'est l'optimisation des processus, la volonté de maîtriser parfaitement les méthodes de fabrication d'un produit et de les parfaire constamment, avant de se lancer dans la création d'un nouveau, entre autres choses.

Toutes les entreprises en parlent. Toutes les agences les y aident. A lire, peut-être.

Information Vs Communication : le faux débat

"Sur ce produit, le curseur est plutôt côté communication qu'information mais vous vous rattraperez sur d'autres clients".

Mon intérêt pour le poste avait fini de déchoir à mesure que mon interlocuteur finissait sa phrase et j'attendais la fin de l'entretien en faisant bonne figure.

Comment pouvait-on encore en être à confronter information et communication? Son discours avait des relents de mes années dans un journal institutionnel et je ne comprenais pas que cet homme puisse conseiller des annonceurs dans leur communication. 

Le journalisme institutionnel, c'était après mes expériences en presse et avant que je ne découvre vraiment l'intérêt de la com'. Je travaillais comme journaliste pour le magazine du Ministère de la Défense. Emprunts de libertés dans notre rédaction, physiquement détachée du Ministère et de ses Directions de la Communication, nous nous croyons indépendants et pestions à chaque fois qu'on nous imposais un sujet, qu'on réécrivait un sujet.

Aujourd'hui je le sais et le revendique : un magazine institutionnel est un outil de communication. Il fait partie d'un processus de communication qui sert les objectifs d'un groupe ou d'une institution. Même quand il s'agit d'un magazine qui créé et entretien l'univers d'une marque comme peut l'être TGV Magazine, par exemple.

La communication se sert de l'information d'une entreprise et de son univers. Les opposer, c'est se tromper de chemin.

Pourquoi faut-il écrire des histoires (à la com)?

C'est un principe de base que l'on inculque dès les premiers jours en école de journalisme : un article doit raconter une histoire. Un personnage, une péripétie ou un projet, et une solution. 

Ce principe permet de susciter l'intérêt pour le sujet ou la situation et surtout, il permet de mettre en perspective et d'expliquer les conséquences tangibles d'un événement ou d'un concept. 

C'est tout aussi indispensable en communication. Et applicable à tout type d'outil : print, vidéo, multimédia, voire même en événementiel.

Une histoire permet de démontrer un principe : au départ, nous avions un problème auquel nous n'avons pas de solution adéquate (un besoin). D'une certaine manière, quelqu'un a réussi à résoudre le problème (une péripétie). A présent, nous sommes parés contre ce problème (une solution). Il est rentré dans notre quotidien.

A vous de le faire savoir par une communication efficace.

Eduquons 2010



2009 a piqué sa colère, fait des caprices et cassé des meubles.
On a tous dû mettre en place des stratégies pour lui faire face.

Je vous souhaite de bénéficier de cette expérience
pour apprendre à 2010
comment doit se tenir une année bien élevée,
au bureau comme à la maison. 

Belle et heureuse année.

Pétronille

Renault : l'exemple parfait de la gestion des événements

Dans un précédent billet, j'ai expliqué la fonction phatique du langage, illustrée en com corporate par l'exercice imposé de la carte de vœux. J'ai aussi écrit que les organisations qui se sortent grandies de cet exercice sont celles qui savent l'utiliser pour lancer un autre message.

Le mettre en scène, même. Et cette année, même si je n'ai pas fait un benchmark très poussé, je crois que je décernerais la palme de la meilleur utilisation à Renault.



Renault utilise le temps de parole offert par la période des vœux pour se définir comme l'inventeur de la voiture électrique du peuple. Plus que de subir cet exercice, il s'en sert pour succiter l'envie pour un produit qui n'existera que dans un an au minimum.

Très bon, très fin. Très bonne gestion des événements.